Y’a des jours, c’est de même… on est trop dans sa tête ! Sans le vouloir, nos pensées nous rattrapent, elles nous éloignent du présent, de ce qui se passe maintenant, à l’écurie : on perd notre focus.
Cet état « présent-absent » génère moins de disponibilité, moins de capacité de focus, moins de concentration, moins de réactivité aussi.
Mais voilà, c’est pas la tête qui monte à cheval ! Nan, mais penses-y bien ! Oui, le mental est important, nos décisions sont importantes, notre technique et notre expérience aussi. Reste qu’une décision qui part de la tête à besoin d’être mise en action par le corps, par les mains, les hanches, les jambes…. et si on est juste dans sa tête et que l’on oublie les sensations, l’équilibre, et bien on perd de notre capacité d’agir, de réagir, de s’ajuster, d’avoir l’action juste au moment juste.
Monter à cheval c’est avant tout accompagner, guider, stimuler. C’est être le mouvement. Et être dans ses pensées, regarder à terre, se questionner, c’est tout l’inverse d’être dans le présent et de vivre pleinement ce qui se passe là pour notre cheval.
Être dans sa tête, vivre du stress, on ne va pas se le cacher : ça nous arrive à tous ! Parfois, ça vient du nombre de choses à penser quand on monte : c’est demandant le sport équestre, il y en a des choses à faire simultanément ! Tes jambes, ton port de tête, ton regard, l’amplitude, la cadence, la respiration, le saut qui s’en vient…. et j’en passe ! D’autres fois, ça vient du reste de la vie. Tu sais, tout ce qui se passe en dehors de l’écurie.
Tu veux des exemples ? Trop de choses à gérer à la maison ? Un gros dossier à rendre à l’école ? Une dispute qui nous affecte ? Même si on ne « pense » pas en tant que telles à ces situations pendant qu’on s’occupe de nos chevaux, elles n’en sont pas moins là. Elles tournent en background à l’intérieur de nous et nous rendent moins présents, moins disponibles, moins réactifs. Bref, de moins bons cavaliers.
Et le résultat est là : plus nous sommes préoccupés, plus on a « la tête pleine », moins on peut « être focus ».
Ralentir, se ramener au présent, développer sa capacité de concentration, ce n’est pas inné. Ça se travaille jour après jour et ce qui est beau : c’est que ce sont des qualités utiles dans toutes les sphères de la vie ! Les développer pour le sport équestre, c’est s’outiller pour le travail, pour la communication interpersonnelle, pour les arts ou pour les autres sports. La vie quoi !
Une des grandes qualités des chevaux, un des immenses bénéfices de notre sport, c’est de nous sortir de notre réalité extérieure du monde qui va si vite, pour ralentir un instant, pour se mettre au rythme des chevaux. Ils ont tant à nous apprendre ou à nous réapprendre ! Nous oublions parfois la magie du moment présent.
Mais alors, comment faire ?
Des habitudes mentales, ça se travaille. La capacité de choisir ses pensées, ça se développe aussi. Si tu as envie d’aide avec ça ?
Fais-moi signe.
Je peux déjà te dire qu’iI existe de nombreux outils pour t’aider, mais un des plus puissants est aussi un des plus simples : c’est respirer.
Avant de sortir de l’auto, ou avant d’entrer dans l’écurie, prends le temps de profiter d’une dizaine de grandes et profondes inspirations et expirations. Oui, je sais, c’est long 10 respirations. Sauf que ce gros 2 minutes-là va changer ton expérience à l’écurie. Et rien ne t’empêche de reprendre une pause juste avant de monter ou même à cheval… je te gage que même ton cheval va aimer ça !
Un bon outil pour cela est celui de la cohérence cardiaque. Tu as même un outil qui fait ça pour toi, juste ici : Lien Android — Lien Apple.