Aujourd’hui, j’avais le goût de jaser d’une chose qui fait partie du sport équestre… et du sport en général. Un élément donne un peu moins de bonheur : la peur.
Tu connais ? Ça t’es déjà arrivé à toi ou à quelqu’un de ton entourage peut-être ?
C’est comme le vélo ! Ça ne s’oublie pas !
Peut-être as-tu déjà entendu cet adage… oh combien vrai… Et il y a d’autres choses qui ne s’oublient pas : comme les mauvaises chutes.
« Remonte tout de suite ! » Peut-être as-tu déjà entendu cela après… une descente involontaire ?
C’est prouvé : notre cerveau a besoin de réancrer rapidement une expérience positive après un choc. (fact #1) Si ce n’est pas le cas, un mécanisme de sécurité très puissant peut se mettre en place et rendre les prochaines expériences beaucoup, beaucoup plus compliquées. C’est comme cela que, en un éclair, la crainte refera surface dans certaines situations.
Seulement voilà, parfois nous n’avons pas la possibilité de remonter tout de suite, de se remettre en selle, d’ancrer une nouvelle expérience positive à la place de celle qui nous a douloureusement heurté l’égo et le corps.
La crainte peut être celle de remonter, d’être face à un saut, de sortir de l’écurie, d’arriver en concours, ou simplement d’entrer dans l’écurie. Elle peut avoir tellement d’aspects. Elle gâche la vie, elle cache le fun.
Oh, à la maison, au calme, la tête est capable de se dire que « ça va aller ». On se raisonne, on respire, on se prépare en visualisant le meilleur, et ça aide! … jusqu’à ce que, dans l’action, mis face à l’expérience qui a initialement créé le choc, le stress revienne.
Parfois ce stress est purement émotionnel, comme celui de la perte d’un cheval.
C’est celle que j’ai traversée, et qui m’a accompagnée de nombreuses années.
Tout un Everest à dépasser. Nous avons tous nos montagnes…
La peur ne connaît pas d’âge, d’expérience, de raison.
Elle est plus forte que la volonté. À cet endroit, nous sommes tous égaux : ce qui nous affaiblit devient notre limite.
Le corps se raidit. Notre respiration change. Éventuellement, on en tremble. Nos moyens nous font défaut. On oublie notre technique. Parfois, en boucle, l’image de la chute se représente.
Et là, parfois, la peur d’avoir peur s’installe.
On s’enfonce un peu plus dans un monde dont les possibilités ont diminué.
Et là, me diras-tu, on fait quoi ?
Seul, c’est un défi complexe. Il est à la fois sportif, technique, tactique, mais avant tout, il est émotionnel.
L’émotion dans nos neurones est bien plus rapide que la raison. Plus rapide, genre 400 milliards de fois plus rapides (science fact # 2 !).
Seule, la raison ne sera pas plus forte que cette émotion-là.
Bien souvent, ➕ on attend, ➕ la crainte devient une habitude limitante.
Si tu le peux, agis rapidement, vas chercher de l’aide.
Dépasser sa crainte commence par la décision de te dépasser, de te retrouver dans tes pleines capacités.
Ça prend l’aide de votre entraîneur équestre, qui pourra t’accompagner techniquement dans ce dépassement de soi-même et assurer ta sécurité.
Côté émotionnel, le soutien d’un préparateur mental est ici précieux et puissant.
Il a des outils, des exercices, des techniques efficaces qui peuvent être mis en place pour t’aider à faire face à ton défi, que ta peur change de forme, diminue, jusqu’à partir.
C’est un chemin qui est possible et tellement libérateur ! Et il te permettra de retrouver tes capacités, mais surtout ton plaisir à vivre ta passion !
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Tu connais quelqu’un à qui ceci serait utile ? Fais lui suivre ! 😃
Et d’ici là, happy Rides ☀️🐴