T’es tu stressé toé ?
Es-tu du genre à trouver que tu n’es jamais assez et que tu pourrais toujours faire mieux ?
En travaillant dernièrement avec des adolescents, j’ai réalisé que le stress de performer était très présent chez eux. Que ce soit par rapport à leur look, aux gestes, aux notes, etc.. Le sentiment de devoir faire mieux que l’autre est flagrant.
Et pourtant la volonté d’être meilleur que les autres ne sert pas du tout à ces jeunes !
Ils veulent toujours être une étape plus loin que leur voisin, mais ne se comparent pas à eux-mêmes, à leurs performances, réussites ou échecs, à savoir s’ils sont meilleurs que la semaine dernière…
Quelle pression ! Quel stress qui vient se rajouter sur leurs épaules alors qu’ils ne sont même pas arrivés avant l’âge adulte !
Alors, comment faire pour pouvoir alors diminuer cette pression et mettre l’accent sur ce qui est contrôlable ?
Je viens de passer 2 semaines avec une voix cassée. C’est épuisant et très frustrant ! Ma voix, qui est mon outil, mon média pour mon travail, n’était pas fonctionnelle. Même en prenant tous les soins adéquats, la guérison prenait du temps et je ne pouvais rien faire de plus pour aller plus vite.
Dans une situation comme celle-ci, je change de mindset et je me pose la question : est-ce que je peux avoir du contrôle sur ce qui se passe ? Clairement pas ! Il me fallait prendre mon mal en patience et lâcher prise.
On n’a pas de contrôle sur notre voisin, sur l’embouteillage dans lequel on est pris, sur la mauvaise température… Ce sont des choses insaisissables pour lesquelles on cherche à devenir responsable. Oui elles nous impactent. Mais on ne peut tout bonnement pas l’être.
« La seule compétition valable, c’est avec soi-même. »
En déplaçant ce besoin d’être meilleur que quelqu’un d’autre, et en tournant le miroir vers soi, on lâchera prise sur l’incontrôlable. Ainsi, nous pouvons nous diriger là où nous avons directement un impact, et devenir plus efficaces.
Si on n’est pas à 100 % dans une sphère de nos capacités, on peut l’être à 120 % dans d’autres pour venir compenser. Alors, on aura cette impression d’avoir repris en main notre plein pouvoir et notre performance n’en sera que meilleure ! (et en plus, on apprend de nouvelles choses, que l’on pourra réutiliser par la suite !)
Reviens vers ce que tu peux contrôler, vers ce sur quoi tu as du pouvoir.
Observe-toi quand la situation se présentera. Et pose-toi ces questions :
- Qu’est-ce qui m’appartient, qui est à moi, dans mon champ de possibilités ?
- Qu’est-ce qui est à l’autre, qui ne m’appartient pas ?
- Qu’est-ce qui est incontrôlable, totalement en dehors de mon contrôle ?
- Où puis-je faire une différence ?
- Quel est mon meilleur atout, ma plus grande qualité pour faire face à cette situation ?
Bon questionnement à toi !
Belle vie !
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