
Qu’est-ce que tu n’arrives pas à arrêter de faire quand tu essaies de ralentir ? 🤔
Aujourd’hui, pour continuer à cheminer sur les routes du ralentissement cet été, j’ai envie de te partager une réflexion née d’un échange très riche avec ma coach.
Une réflexion qui m’a profondément nourri — et qui, je crois, pourrait bien vous toucher aussi.
Cette semaine, je vous propose d’explorer ensemble ce qui nous fait courir.
Pendant une séance avec ma coach, (oui, parce que les coachs ont des coachs 🤪), lors d’une réflexion sur mon offre de services, est montée pour moi l’importance d’être utile. En soi, rien de grave ici, au contraire !
Ce dont je voudrais qu’on parle, c’est pourquoi on a envie d’être utile au fond.
Jim Carrey, dans une vidéo que je regardais récemment, parlait de qui il est en tant qu’homme, hors caméra.
Il disait qu’il a longtemps incarné dans sa « vraie vie » le rôle d’un gars qu’il pensait que les gens aimeraient.
Un gars sans souci pour que les gens qui le regardent se sentent sans souci.
C’est bienveillant ! Mais était-ce bon et juste pour lui ? 🤔
Vois-tu, nous avons tous un deeper meaning, un why, à faire ce que l’on fait.
Élargissons la perspective : pense un peu à ce que tu n’arrives pas à arrêter de faire quand tu essaies de ralentir, le truc qui te fait « rechuter » dans l’activité ou la sur-activité. Parlons de ce qui te fait courir.
Par exemple, quelqu’un qui dit toujours « oui » à de nouvelles responsabilités au travail, pas tant parce qu’il en a envie, mais parce qu’il a peur de décevoir, de ne pas paraître fiable, ou de manquer une opportunité future.
À ce moment-là, c’est la peur plutôt que l’envie qui le fait aller de l’avant.
Mais attention ! La satisfaction de cette crainte peut être agréable. Elle comble. Elle rassure… On pourrait penser qu’on a accepté de bon cœur si l’on ne prend pas le temps de se poser la question.
Mais au fil du temps, cette personne va s’épuiser, car son moteur d’engagement est la peur, pas l’envie.
Prenons l’exemple de quelqu’un qui acceptes toujours les opportunités sociales, les invitations, même quand il a plus besoin de repos. Une personne qui n’accepte pas par plaisir réel, mais pour ne pas être oublié, pour ne pas être mis de côté ou vu comme asocial.
Cette peur de l’exclusion va être son moteur pour accepter l’invitation bien plus que le désir de partage.
Et bien sûr, il peut y avoir une joie dans cette activité sociale, mais au fond, il y a une peur et ça, ça fatigue.
Alors quoi faire ?
Et bien, questionner,
tout simplement.
Se demander par exemple :
- « Est-ce que j’agis par peur ou par envie en ce moment ? »
- « Est-ce je fais cette activité pour moi ou pour les autres ? »
- « Est-ce que je vais vers ce qui me nourrit ou est-ce que je comble un manque? »
De belles questions
Qui changent tout.
Je te laisse y penser ? ❤️
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Il faut du courage pour dire oui pour se reposer et jouer
dans une culture où l’épuisement est considéré comme un symbole de statut.
-Bréné Brown