Je me fais souvent dire « Wow! T’as tellement de chance! Tu as une vie de rêve en vivant ainsi sur les deux continents ! Le meilleur des deux ! » Pis j’ai le goût d’en jaser un peu aujourd’hui. 🥰
J’écris ces mots un matin du mois de septembre. En route vers le bureau. En métro. Pour une belle journée de quatre coachings. Avant le trajet vers l’aéroport. Puis le train, demain.
Le confort de ma vie plus tranquille me manque encore parfois.
Que ma vie a changé en 2 ans!
J’ai le cœur essoufflé certains jours.
J’entends souvent ce « T’as tellement de chance! »
Et c’est vrai.
Et cette phrase me fait sourire aussi. 😊
Quand j’ai quitté la France il y a maintenant 19 ans, c’est exactement ce que je me faisais dire. « Vivre au Canada, tu as tellement de chance! ». Et les personnes qui me trouvaient si chanceuses avaient tout à fait les moyens d’initier une démarche identique le lendemain même.
Alors, je confirme, vivre au Canada, c’est merveilleux, c’est plein de bonheur et d’opportunités. Comme dans beaucoup d’endroits.
De tout cela, je retiens plusieurs choses :
✅ La vie des autres peut faire envie, vue du dehors : quand on n’a pas, soi-même, à se plonger dans l’inconfort, le risque, la perte, c’est facile d’être envieux. C’est simple de limiter le courage de ceux qui se mettent en mouvement à « De la chance »
✅ Le changement, ça fait peur vu du dedans : décider d’un changement de vie, puis le mettre en place, c’est une dynamique de fond, majeure. Ça implique de profondément déstabiliser le quotidien et d’aller vers l’inconnu. Accepter de perdre ses repères et son confort. Ça va amener du défi et des embuches. C’est juste une question de temps.
✅ Construire sa chance, c’est rêver grand : mais rêver ne sert pas à grand chose sans plan, et sans action. « Une vision, sans plan d’actions, est juste un rêve ».
✅ Mais au final, le bonheur, il se fait aussi de grandes étapes. Progresser, c’est changer. Changer d’emploi, de partenaire, de ville, de sport, de maison, d’ami. Changer, c’est choisir. Changer, c’est mourir à ce qu’on connaissait pour renaître à autre chose. C’est des nuits blanches d’inquiétudes et des journées de démarches. C’est des portes qui s’ouvrent, des connexions qui se créent, l’exaltation d’entrer dans quelque chose de nouveau.
✅ Pour changer, pas besoin de faire des milliers de kilomètres. On peut, bien chez soi, remettre en cause des convictions qui nous limitent et des pensées qui nous attristent.
En résumé, à mes yeux changer, c’est être en vie. ☀️
Es-tu en vie Toi ?
